Un volcan s'éteint, un être s'éveille

Fin du Montréalpin, mais naissance d'un tout nouveau blog !!
Donc si vous voulez lire la suite, demandez le lien par mail :)

The Town

C'est l'histoire d'un week-end... De quelques kilomètres, d'une plage au bout du monde, de tulipes en tout genre, de marches sans fin, de shopping intensif, d'une ligne rouge, bref d'une fin de semaine de 4 jours avec un seul mot à la bouche: Boston et océan ! (Ok ça fait deux).

Tout a commencé par de la route, beaucoup de route, mais un trajet agréable: après tout c'est tout droit et le paysage vaut à lui seul le détour. Le passage par la douane est passé vite, c'est tout de même notable quand on rentre chez les cowboys. L'officier de douane était très sympathique et certainement un peu fou (ou peut être l'inverse). Le voyage / road trip / week-end commençait très bien...

La traversée de certains états américains valent vraiment le coup d'oeil. Dans ce coin, le Vermont et le New Hampshire à eux seuls recèlent bien des cadeaux. On passe par la surprise, l'émerveillement et la frustration. Ah oui, en fait la troisième partie arrive généralement au moment où l'on passe dans le plus joli coin, absolument ultime, mais que la personne à côté, fatiguée par les virages (hum), vient de s'endormir. Mais bon, dans ce cas de figure, je recommande une petite ballade dans les White Mountains et c'est reparti! La fin de journée a été une course contre le coucher du soleil pour apercevoir l'océan. Mission remplie, mais de peu et avec une fringale... La course reprit donc de plus belle, cette fois pour trouver un lieu encore ouvert pour manger au beau milieu de résidences de bord de mer. Ce lieu existait bien et arborait fièrement une enseigne "Captain Hook". Sorte de resto-pizzeria, miteux, typique de l’Amérique profonde. Grosse surprise donc que de se régaler sur un excellent fish & chips.

Les deux jours suivants ont consisté à sillonner Boston, merveilleuse ville à l'énorme influence européenne. Il a fallu tester les brunchs, restos et autres mojitos à la framboise. Être là bas était aussi l'occasion pour faire les magasins et profiter de leurs bons coups, suivre le "Freedom Trail" à travers la ville et son histoire, manger une glace, observer une bandolaise entrer par erreur dans une salle d'examen à Harvard, découvrir de nombreux quartiers, faire un tour à Quincy Market, voir des m&m's classés par couleurs... Trop choses pour tout raconter par écrit, mais les photos sont aussi là pour raconter le reste. Pour résumer, Boston est une très belle ville à l'ambiance étudiante et branchée mais qui garde un gros charme anglo-saxo influencé par le début de l'histoire américaine. On s'imagine rapidement pouvoir y vivre. J'y retournerai, c'est évident...

Le dimanche soir a été l'occasion de descendre plus au sud, direction Cape Cod. L'occasion aussi de se perdre grâce à un gps à l'humour douteux (ils sont souvent comme cela), qui nous emmena dans la bonne rue de la mauvaise ville... Heureusement pour nous, un local nous a immédiatement "sauté" dessus nous forçant à accepter son aide pour nous sauver et nous accompagner à notre motel 2 miles plus loin. Oui je parle en miles maintenant.

Ce crochet par Cape Cod nous a permis de découvrir une magnifique plage cachée par une dune et terrassée par un vent des mauvais jours. Mais ça valait bien le détour, rien que pour l'air marin. Puis il fallait bien cela pour pouvoir se farcir ensuite à deux les quelques 700 bornes du retour au bercail... Un conseil une fois rentré: regarder The Town, film carte postale sur Boston, on y reconnait beaucoup de lieux traversés. Effet garanti...

Du nouveau...

Quelques petites modifications ont été opérées aujourd'hui sur le blog. La principale mais aussi la plus utile c'est la suppression ou plutôt le remplacement de la rubrique membre qui ne semblait pas bien fonctionner, ou avoir une utilité très limitée.

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Mais... Mais... Mais... Cela annonce-il un retour rapide des hostilités ??

Les aventuriers du Biodôme de cristal

Ce mardi matin, réveillé par une pêche d'enfer, je me suis dit qu'il pouvait être sympa de faire quelque chose de ma journée avant de commencer le boulot à 16h.  Exit les projets de courses et de lessive, il fallait une activité à la hauteur de ma forme et de mes ambitions. C'est comme cela que j'ai décidé d'aller sauver le monde.

En effet, après un pic des températures jusqu'à 2°, la neige a commencé à pas mal fondre, on a même pu voir de la pluie !! Ridicule ! Il me fallait donc trouver la source de ce mal. Pour sauver le monde, il vaut toujours mieux être deux, même si ça veut dire partager la gloire. C'est pourquoi j'ai fait équipe avec Tewfik, un étrange magicien capable de garder une peau mate en plein hiver canadien.

Guidés uniquement par l'instinct, nous nous sommes retrouvés à proximité du stade olympique. Et là, stupéfaction, j'ai vu de l'herbe. C'était la première fois depuis un mois. Nous étions donc sur la bonne piste. Au dessus de cette pelouse, un bâtiment improbable. on pouvait lire Biodôme sur sa façade. Nous avons bien évidemment décidé d'infiltrer le bâtiment. Entrer fut assez simple, trop simple sans doute, on aurait du se douter qu'un piège se refermait sur nous...

L'exploration pu commencer. Nous étions entourés de nombreux gnomes étranges, ils semblaient tous se diriger dans la même direction. C'est en les suivant que nous nous sommes retrouvés dans une immense salle à la chaleur humide suffoquante où ces gnomes faisaient pousser des plantes. Le sas se verrouilla derrière nous. On se laissa happer par l'ambiance de cette végétation luxuriante quelques minutes avant de réaliser que les gnomes avaient disparu. On n'entendait pas un bruit. Les singes nous observaient. L'un d'eux poussa finalement un cri qui déclencha l'attaque. Une horde de singes nous chargea, nous lançant des bananes (très salissantes). Nous fuyons sous les yeux rieurs des perroquets quand Tewfik se prit le pied dans un piège qui le suspendit dans le vide par le pied, à la merci des singes. J'observais la scène avec effroi tout en continuant ma course quand soudain une racine me fit trébucher et rouler bouler dans une pente pour finir par tomber dans un petit lac.

J'étais sous l'eau, au milieu de poissons tous plus moches les uns que les autres. Une fois revenu à la surface, je commençais à sortir de l'eau quand je sentis un poisson se frotter contre ma jambe. Il sortit même la tête de l'eau. Je compris alors que c'était un anaconda qui s'agrippait autour de ma jambe et remontait petit à petit autour de mon corps pour finalement me faire face. L'inconscient avait laissé suffisamment de jeu à mon bras pour me permettre d'atteindre ma poche. J'y récupérais trois grenouilles toxiques que j'avais ramassé dans ma chute pour les mettre directement dans sa bouche avant qu'il ne puisse se décider à m'engloutir. L'anaconda commença à toussoter avec surprise avant de littéralement exploser.

Je me relevai, tranquillement, avec une fierté démesurée. Quand j'entendis derrière moi un petit ricanement. Trois crocodiles m'attendaient. Mes poches étaient vides. "Euuuuuh... Pourparlers !!" dis-je avec réflexe. Ils me ligotèrent sèchement avec des lianes trouvées sur place et m'emmenèrent voir leur chef. Tewfik était là, il me raconta qu'il avait réussi à s'échapper des singes grâce à ce qu'il avait appris dans les rues de Chicago, avant de finalement se faire rattraper par des oiseaux ninjas qui l'avaient revendu aux crocodiles. Leur chef fit donc son apparition en sortant de la jungle. Il s'agissait en fait d'une tortue tribale prénommée Bernard. Elle dansa autour de ses crocodiles avant de daigner nous rejoindre. Tewfik, qui avait eu le temps de défaire ses liens lui bondit dessus pour lui chatouiller la coquille. Un miracle se produisit. Elle adora cela ! On devint immédiatement ses meilleurs amis. On bu le thé avec elle devant des crocodiles apparemment déçus, qui finirent par repartir à la chasse.

Puis la tortue ordonna aux oiseaux ninja de nous mener à la sortie. Un nouveau sas se présenta à nous, nous le passions avec joie, il se verrouilla aussi après notre passage, une fâcheuse habitude dans le coin.

Nous étions de retour à l'automne, les arbres oranges, les castors et les feuilles mortes nous entouraient. Était-ce une salle temporelle? Nous décidions de rapidement traverser la zone pour éviter les problèmes. Nous sommes finalement assez vite arrivés au sas suivant mais celui ci était gardé par un majestueux lynx qui se présenta comme le fantôme des automnes passés. Il nous posa une question simple à laquelle nous devions répondre pour avoir le droit de quitter le lieu. Si ma mémoire est bonne, la question était: "Pourquoi le porc-épic ne dort pas les mardis de pleine lune?", je répondis naturellement "42" et le lynx nous laissa passer.

Nous avons rejoint des couloirs dans lesquels les gnomes semblaient observer la vie sous-marine. De peur de nous faire repérer nous avons continué notre route pour nous retrouver en pleine zone polaire, entourés de pingouins, manchots et autre oiseaux à la silhouette incohérente. Certains fusaient sous l'eau à une vitesse incroyable. Heureusement, ils étaient suffisamment désorganisés pour ne pas arriver à nous empêcher de quitter leur salle. 

Nous sommes enfin arrivés dans la pièce centrale de ce qui était en fait un vaisseau extra terrestre, nous avons  viré tous les gnomes d'un coin d'exploration avec des images de la Terre et de la Lune pour mettre à jour leur travail. Le Biodôme servait en réalité de couverture à une race de gnomes de l'espace pour étudier différents écosystèmes terrestres avant l'invasion. L'énergie et la chaleur demandées par tout cela avaient ralenti l'hiver canadien. Nous avons décidé d'activer l'autodestruction du vaisseau ce qui nous laissa tout juste le temps de sortir avant qu'une grande déflagration nous assourdisse un peu quelques minutes. le temps de reprendre nos esprits et de voir quelques flocons tomber et blanchir la route comme pour symboliser notre succès...

Les images du périple sont disponibles, elles se cachent sur la droite dans le menu photo: Biodôme.